Dans les multiples mesures actées, on apprenait que chaque apprenti aurait une aide de 500 euros pour obtenir son permis.
La seule condition pour recevoir cette aide de l’État étant d’être âgé de 18 ans. Ce qui permettra aux apprentis de se déplacer plus aisément !
Cela facilitera le parcours entre le travail, le domicile et l’école dans un contexte où il est difficile de gérer une formation et un métier.
Cela facilitera le parcours entre le travail, le domicile et l’école dans un contexte où il est difficile de gérer une formation et un métier.
Cette aide entre aussi dans le cadre d’une volonté d’avoir les 500 000 apprentis qui avaient été annoncés en 2014 alors qu’en 2017 on n'en comptait que 421 700 selon RTL.
Cette mesure poussera donc des personnes à se lancer dans les filières d’apprentissage, car elle divise par deux le prix de base du permis de conduire et représente près de 85 % du salaire mensuel moyen de l’apprenti selon Muriel Pénicaud, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du Dialogue social.
À NE PAS LOUPER !
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Un moyen de pousser les jeunes à devenir des apprentis
Pour le président de l’association des Régions de France, Hervé Morin, qui s’exprimait chez nos confrères des Échos, lors des négociations, auxquelles il a participé, il a demandé que des solutions pratiques soient mises en place.Ces solutions permettront à tous les jeunes de France de pouvoir poursuivre leur étude en filière d’apprentissage et ce, peu importe leur lieu de vie. Cette aide améliorera selon lui, le taux des jeunes des quartiers sensibles et des zones rurales de pouvoir passer leur apprentissage.
L’apprenti recevra cette allocation lors de la signature de son contrat d’apprentissage. Il ne devra pas justifier de ressources, ni démontrer qu’il a besoin d’user d’une voiture pour se rendre à son lieu de travail.
Cette absence de justificatif couvrira l’ensemble du territoire et permettra à l’apprenti de recevoir l’aide, peu importe sa région d’origine. L’exécutif va plus loin dans sa démarche en demandant aux régions d’établir des partenariats avec les auto-écoles, pour obtenir des prix réduits.
Le financement du permis est un enjeu professionnel, car il devrait aider entre 150 000 et 200 000 apprentis. Ces derniers sont actuellement au nombre de 40 000 parmi lesquels plusieurs sont des mineurs.
Le financement du permis est un enjeu professionnel, car il devrait aider entre 150 000 et 200 000 apprentis. Ces derniers sont actuellement au nombre de 40 000 parmi lesquels plusieurs sont des mineurs.
La moyenne d’âge d’un apprenti a aussi été repoussée, il passe de 26 à 30 ans. Une augmentation de 30 euros par mois est enfin prévue par l’exécutif. Cette mesure s’inscrit dans un contexte où certains secteurs de l’emploi ont besoin d’apprentis pour contrer la déperdition de savoir ancestral.
Cependant, les différences étaient grandes selon les départements : on va ainsi de 1 468 euros dans la ville de Belfort pour 2 140 euros dans la capitale.
Des mesures ont été mises en place pour passer le permis de conduire à prix réduit. Avec le permis à un euro le jour, il est possible de diminuer ce coût. En effet, l’État se charge de payer les taux d’intérêt demandés par les banques partenaires.
À partir du 15 mars 2017, les heures du compte personnel de formation sont utilisées pour obtenir son permis de conduire, la seule condition est de prouver l’importance du permis durant l’apprentissage.
Cette nouvelle aide permettra aux apprentis de ne pas piocher dans leurs revenus déjà faibles et estimés pour un apprenti de 18 ans en première année à 41 % de SMIC soit environ 600 euros. Ces 500 euros équivalent à 85 % du salaire en première année et la moitié du prix de base du permis quand on fait 20 heures de conduite.
Le permis de conduire estimé en moyenne à 1 800 euros
Une étude réalisée par l’association UFC Que Choisir en 2016 démontrait que le coût moyen affecté au permis de conduire était de 1 781 euros en Hexagone.Cependant, les différences étaient grandes selon les départements : on va ainsi de 1 468 euros dans la ville de Belfort pour 2 140 euros dans la capitale.
Des mesures ont été mises en place pour passer le permis de conduire à prix réduit. Avec le permis à un euro le jour, il est possible de diminuer ce coût. En effet, l’État se charge de payer les taux d’intérêt demandés par les banques partenaires.
À partir du 15 mars 2017, les heures du compte personnel de formation sont utilisées pour obtenir son permis de conduire, la seule condition est de prouver l’importance du permis durant l’apprentissage.
Cette nouvelle aide permettra aux apprentis de ne pas piocher dans leurs revenus déjà faibles et estimés pour un apprenti de 18 ans en première année à 41 % de SMIC soit environ 600 euros. Ces 500 euros équivalent à 85 % du salaire en première année et la moitié du prix de base du permis quand on fait 20 heures de conduite.
La CGT rejette les médiations des « salons de Matignon »
Ces salons s’inscrivent dans un processus de modification de l’apprentissage. L’aide pour passer le permis de conduire fera partie d’une vingtaine de décisions prises par l’exécutif.
Elles doivent être annoncées par le chef du gouvernement, Édouard Philippe, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et les ministres en charge de l’éducation comme le ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal et le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.
Durant ces salons organisés par Matignon, l’exécutif a dû résoudre les divergences entre les régions et le syndicat patronal du Medef qui souhaite avoir chacun la direction du système d’apprentissage.
Ils ont été boycottés par la CGT qui dans un communiqué de presse paru le jeudi 8 février passé, avait annoncé qu’elle ne prendrait pas part à la réunion finale qui avait lieu le 9 février.
Pour le syndicat, ces salons sont une « opération de communication gouvernementale » qui vise à procéder à des arbitrages et non à des négociations.
Une partie de ce financement sera alloué aux régions pour leur permettre de pérenniser leurs investissements et développer leurs filières. Les régions ont plaidé contre ce partage de pouvoir avec les branches professionnelles.
Les mesures prévoient d’aider et de faciliter la vie aux entreprises en brisant les lourdeurs administratives entourant la formation des apprentis.
Ainsi, il sera possible de mettre un terme à une période d’essai sans être obligé de passer par les prud’hommes. L’apprenti pourra dès lors rompre sans trop de démarche son contrat.
Le gouvernement reprendra donc des idées venant du rapport Brunet et impliquera plus les entreprises à travers leurs branches professionnelles. Il faudra attendre la mi-avril pour qu’une loi soit présentée devant le conseil des ministres.
Elle devrait inclure « une attestation de bonne pratique » concernant le travail des jeunes dans les entreprises et des solutions pour permettre à ces derniers de quitter une formation pour une autre ou partir à l’étranger.
Durant ces salons organisés par Matignon, l’exécutif a dû résoudre les divergences entre les régions et le syndicat patronal du Medef qui souhaite avoir chacun la direction du système d’apprentissage.
Ils ont été boycottés par la CGT qui dans un communiqué de presse paru le jeudi 8 février passé, avait annoncé qu’elle ne prendrait pas part à la réunion finale qui avait lieu le 9 février.
Pour le syndicat, ces salons sont une « opération de communication gouvernementale » qui vise à procéder à des arbitrages et non à des négociations.
Des tractations difficiles
Au bout de ces tractions qui auront duré trois mois, le financement de l’apprentissage en est ressorti modifié, avec un projet de contribution par alternance de 0,85 %, venant de la masse salariale. Il sera divisé par les branches professionnelles qui seront dorénavant en charge de la gestion de l’apprentissage.Une partie de ce financement sera alloué aux régions pour leur permettre de pérenniser leurs investissements et développer leurs filières. Les régions ont plaidé contre ce partage de pouvoir avec les branches professionnelles.
Les mesures prévoient d’aider et de faciliter la vie aux entreprises en brisant les lourdeurs administratives entourant la formation des apprentis.
Ainsi, il sera possible de mettre un terme à une période d’essai sans être obligé de passer par les prud’hommes. L’apprenti pourra dès lors rompre sans trop de démarche son contrat.
Le gouvernement reprendra donc des idées venant du rapport Brunet et impliquera plus les entreprises à travers leurs branches professionnelles. Il faudra attendre la mi-avril pour qu’une loi soit présentée devant le conseil des ministres.
Elle devrait inclure « une attestation de bonne pratique » concernant le travail des jeunes dans les entreprises et des solutions pour permettre à ces derniers de quitter une formation pour une autre ou partir à l’étranger.
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